Du contrôle de gestion aux bijoux anciens : le parcours de Véronique

Véronique Ribeaucourt est aujourd’hui antiquaire à Versailles, spécialisée dans les bijoux anciens. Mais il n’en a pas toujours été ainsi : jusqu’en 2020, elle était responsable du contrôle de gestion dans un grand groupe de distribution, depuis 17 ans. Elle nous raconte comment Mon CEP (Mon Conseil en évolution professionnelle) lui a permis de changer de vie professionnelle, les bénéfices qu’elle en a retirés, et la relation forte qu’elle a construite avec sa conseillère, Céline.

Pourquoi avoir choisi de faire appel à Mon CEP   ?

Véronique Ribeaucourt : Je sentais que j’étais arrivée au bout d’un chemin, au niveau professionnel. J’étais fatiguée, je voulais passer à autre chose. Je ressentais le besoin de me poser pour réfléchir à la suite de ma carrière, et de me faire accompagner pour cela. C’est pourquoi j’ai contacté un conseiller Mon CEP.  

Qu’est-ce que cela vous a apporté  ? 

VR : Beaucoup de choses  ! Déjà, cela m’a permis de m’accorder du temps pour moi, ce qu’on a trop peu l’occasion de faire dans une carrière. Au niveau personnel ou professionnel, on a souvent « la tête dans le guidon ». Mais, pour envisager de nouvelles perspectives et réfléchir à la suite, on a, au contraire, besoin de prendre du recul. 

Concrètement, comment s’est passé votre parcours avec votre conseillère  ? 

VR : J’ai contacté Mon CEP en novembre 2019. J’ai eu un premier échange avec Céline, mais elle sentait que je n’étais pas tout à fait prête. Ce n’est que quelques mois plus tard, en janvier 2020, que je l’ai recontactée et que nous avons commencé le parcours d’accompagnement.

À ce moment-là, je savais simplement que je voulais faire autre chose. J’étais passionnée par mon métier, mais j’avais aussi besoin d’en sortir. Alors, pour capitaliser sur ce que je savais faire, je pensais par exemple devenir consultante et accompagner les chefs d’entreprise sur les questions d’organisation et sur les sujets financiers. Mais quelque chose coinçait, je ne m’y voyais pas complètement. Surtout, j’étais rattrapée par une de mes passions : les bijoux anciens. C’est par cette partie plus personnelle que les choses se sont débloquées : c’est venu oxygéner ma réflexion. 

Qu’avez-vous mis en place pour suivre cette idée  ? 

VR : Je me disais : aimer les bijoux c’est une chose, mais je ne connais pas bien ce monde-là, en particulier je ne connais pas vraiment les pierres ». En 4 jours, j’avais monté mon dossier et postulé à une formation à l’Institut national de gemmologie, à Paris. 

À partir de là, tout s’est enchaîné très vite : en mars 2020, j’avais terminé ma formation, en avril j’ai commencé à monter mon projet… Et en septembre j’ouvrais ma galerie ! Ça a été relativement simple, car j’ai toujours eu au fond de moi ce mode de pensée entrepreneurial. Grâce à mon parcours, je possède aussi un bagage de gestionnaire : je sais gérer une activité. Cela m’a aidée, et je suis contente de continuer à capitaliser dessus. 

Que vous a apporté l’accompagnement de votre conseillère  ? 

VR : Avant tout de l’écoute et de la bienveillance. C’est ce que j’en attendais. Céline a personnalisé l’accompagnement : c’est important de se sentir pris en charge d’une façon attentive, avec un parcours spécifique et qui nous correspond. 

Et puis, pouvoir échanger avec quelqu’un d’autre me semble fondamental. Seul, on se heurte souvent à des pensées limitantes, on se dit que ce n’est pas possible, on ne s’autorise pas à se projeter ailleurs. C’est aussi important que cette personne soit extérieure, qu’il ne s’agisse pas d’un ami ou d’un conjoint, ça fait une vraie différence. Mon CEP et l’accompagnement de ma conseillère ont été des éléments déclencheurs pour moi.

Y a-t-il des outils particuliers qui vous ont aidée  ? 

VR : Oui, notamment quand Céline m’a proposé de faire un bilan de compétences de quelques heures. Ça a été un exercice essentiel pour moi, pour faire le point et réfléchir à ce que je voulais faire. Pour autant, ce n’était pas facile, surtout au regard de mon parcours professionnel passé dans lequel il y avait des points de douleur. Mais ça m’a permis de bien identifier que c’était la partie passion qui prenait le pas chez moi. 

Céline m’a aussi demandé de détailler sur une feuille mon parcours professionnel, et de mettre en regard les éléments de ma vie personnelle, pour confronter les deux et voir les évolutions. Cette vision rétrospective sous les deux angles pro/perso m’a été utile. 

Vous avez construit une relation forte avec votre conseillère. Se poursuit-elle encore aujourd’hui  ? 

VR : Dès le départ, Céline a été une présence lumineuse à mes côtés, pleine de bienveillance. C’est elle qui a su mettre en place cette relation de confiance en s’adaptant à moi. Ça a démarré en janvier 2020, et aujourd’hui en 2022 nous sommes toujours en contact. Elle reste comme un petit ange au-dessus de mon épaule, pour moi dont l’activité est toujours en phase de démarrage. Elle continue de me pousser vers l’avant, même hors du cadre de l’accompagnement. Elle me challenge notamment quant à ma présence sur les réseaux sociaux tels que LinkedIn : je sais que c’est important, et on travaille ensemble dessus.

Plus largement, Céline a vu l’ensemble de mon parcours, où je suis repartie quasiment à zéro. Même si c’est toujours moi qui menais la danse, elle a semé beaucoup de graines qui ont germé au fil de nos échanges. Elle fait partie de mon histoire, et je ne la remercierai jamais assez.

Comment vous sentez-vous ? Et comment envisagez-vous la suite ? 

VR : Je suis vraiment heureuse. Heureuse de m’être dépassée, d’avoir vaincu mes réflexions limitantes et d’avoir osé sauter le pas. Tout a été possible grâce à l’accompagnement dont j’ai bénéficié, qui a su révéler mes envies et ma curiosité. Ça m’a permis de m’écouter, d’écouter mon instinct, et j’en suis très fière. Je me suis prouvé qu’en pensant plus loin, je pouvais déplacer des montagnes.

Quant à la suite de mon parcours, je mets les choses en place progressivement. Je sais que j’ai encore des tas de choses à apprendre, et que je n’en suis qu’au début. Je souhaite notamment à nouveau me faire accompagner pour une formation sur les questions de négociation et d’achat, où je sais que je peux encore progresser.

Que diriez-vous à une personne qui hésiterait encore à s’inscrire à Mon CEP ?

VR : Je lui dirais de ne pas hésiter et de se lancer  ! La conjoncture aujourd’hui est compliquée, le monde change… Prendre quelques heures pour faire le point avec un conseiller, c’est un petit investissement, mais ça peut changer votre vie !

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